Carnet de route

Week-end ski de rando 4&5 /03/2023 - Pic Chaussy - Le Tarent
Le 04/03/2023 par Aurélie Ducloux
Bonjour à tous !
Petit récapitulatif du week-end dernier (4 et 5 mars) en Suisse.
Météo ensoleillée
Nivologie en risque 0 à 1/5
Température +4°C/-3°C
Enneigement moyen en face Nord, très faible voir inexistant en face Sud.
J1 : Rendez-vous au parking de covoiturage de Delle à 7h où je retrouve Julie, Alain, Dominique Christophe, Emmanuel et Christine.
Dans l’espoir de trouver un peu de neige à se mettre sous les skis, nous voilà partis pour 3h de route direction la Suisse.
Objectif du jour : Le Pic Chaussy (2548m) depuis le col des Mosses. Il fait beau, il fait chaud mais nous pouvons chausser les skis directement sortis de la voiture ce qui nous met de bon train. Après un petit test DVA conventionnel, nous nous dirigeons tranquillement vers le Lac Lioson connu pour sa plongée sous glace. Après une petite pause pour observer les plongeurs et manger une petite barre énergétique nous débutons la montée vers le Pic. La neige est plutôt bonne : tassée et froide comme une piste de ski. Nous avons mis les couteaux sur la pente finale avec une neige très dure et un peu fuyante. La partie sommitale se fait également en ski + couteaux. Julie et Christine ont préféré rejoindre le sommet à pied. Pour plus de confort les crampons sont conseillés.
Arrivé au sommet, au grand damne de Julie, un nuage nous cache le panorama mais nous profitons tout de même de quelques ouvertures qui nous laissent apercevoir les sommets alentours.
Les skis aux pieds la descente commence pour le plus grand bonheur d’Alain qui « monte pour descendre ». La neige est bonne, pas de cailloux en vue. On trouve même quelques portions de neige poudreuse pour se lâcher sur les virolets en bifurquant dans la combe vers les lacs. C’était tellement bon que nous avons remonté une petite pente vers le Triau pour se refaire une descente. Après de beaux virages, petit test surprise pour Christophe pour lui apprendre la recherche DVA et à utiliser correctement son appareil. Les dernières pentes à descendre sont en neige bien dure mais reste skiable. Tout le monde arrive en un seul morceau à la voiture.
Après un petit bain de boue pour le fourgon, nous rejoignons le gîte où nous passerons la nuit. Un gîte de 100 places chauffé, avec de l’eau chaude, une cuisine digne d’une cantine à disposition, nous voilà bien lotis. La petite douche qui fait du bien.
Au menu de ce soir par Dominique (et sa femme, merci Céline), de la fabrication maison : soupe de légume, spaghetti bolognaise, et gâteaux (gâteau yaourt pépite de chocolat et gâteau banane). Un repas de chef alimenté par des breuvages en tous genres. Un bon moment convivial.
Le ventre bien plein le sommeil nous gagne jusqu’au lendemain.
J2 : Réveil à 6h45. Petit déjeuner à 7h. Ménage des locaux, mettre le matériel une énième fois dans le fourgon et c’est parti pour le Tarent (2548 m).
Nous rejoignons Jérôme au parking à l’Etivaz. Début ski aux pieds mais nous sommes contraints après un petit temps de déchausser et de monter skis sur le dos à travers la forêt. Après un petit temps de jardinage, nous rechaussons les skis. Contrairement à la veille, il n’y a pas un chat.
Arriver avant le col nous chaussons les crampons peur ceux qui en ont. Julie et Christophe préfèrent nous attendre ici. Petite arête sommitale sympathique où il vaut mieux avoir les crampons. Un magnifique panorama nous attendait. Nous prenons quelques photos pour ceux qui n’ont pas pu monter et nous voilà repartis. Sans piolet, la première pente est fortement conseillée à skis plutôt qu’en désescalade. La neige est un peu moins bonne que la veille, nous rencontrons de la croutée par endroits. Des petites pirouettes ont lieu pour certains mais nous finissons tous entier en rejoignant la voiture. Julie heureuse d’avoir sa part de gâteau à l’arrivée. Petit moment convivial avant de recharger la voiture pour la dernière fois et reprendre la route pour Delle. Arrivée vers 20h.
Bilan des deux jours :
Pic Chaussy, +1100m
Le Tarent, +1400m
Des gens fatigués et heureux. Aucune casse à part la rondelle de bâton d’Alain et les pieds souffrants de Julie.