Carnet de route

Week end en Aravis

Le 24/07/2025 par Tania R et Hugo P

18 juillet - La pointe Blanche et Pic de Jallouvre

Un premier groupe ( Manu, Hugo, Lydia, Thomas et Tania ) part de Montbéliard à 5h30 pour rejoindre le 2ème groupe déjà sur place ( Christine , Anne Claire, Géraldine , Fred et Virginie ) au Col de la Colombière à 10h pétante !
Après un petit changement de programme dû à une météo peu favorable les jours suivants nous décidons de faire la pointe Blanche et le Pic de Jallouvre le 1er jour. En effet, le soleil est au rdv, il tape déjà bien fort à 10h ! Crème solaire ( il ne faut pas oublier les mollets hein Hugo ????) casquettes, chapeaux en tous genres, lunettes de soleil et nous commençons l ascension vers le lac de Peyre que nous atteignons assez rapidement après une bonne heure de marche. La courte nuit se fait ressentir pour certains mais les paysages sont magnifiques et nous donnent l énergie pour avancer.
Nous continuons à monter vers la pointe Blanche sur une pente bien raide. Christine nous donne des conseils et s inquiète un peu pour les débutants car des éboulis peuvent survenir à tout moment. La phrase clé " ne pas faire tomber de cailloux " hein Géraldine ça parpine !!????

Une corde est installée pour nous faciliter l'ascension. Chaque débutant est accompagné par un habitué qui nous donne des conseils techniques et toujours bienveillants ( enfin presque ????) Je suis les conseils de Fred : être stable sur ses appuis ( toujours 3) et ne pas faire tomber de cailloux .
Une petite frayeur ( éboulis de cailloux ) causée certainement par des chamois en amont nous recentre et provoque une poussée d adrénaline pour certains.
Ouf enfin à la Pointe ! Nous sommes fiers ( en tous cas moi oui ???? ! )
Une petite pause déjeuner avec une vue grandiose à 360° et bien sûr sur le toit de l Europe ! 
On redescend un peu pour remonter au Pic de Jallouvre en face de nous. Pour cela il faut parcourir une crête, pas très large, mais la sensation est grisante.
Une pause au Pic bien sûr avec prise de photos.
" we did it " tellement reconnaissante d' être là haut, pleine d' énergie positive , ressourcer pour un moment mais fatiguée. Il faut redescendre maintenant... passer un pierrier vraiment pas agréable et un sentier sinueux rocailleux. Et soudain, un magnifique Gypaète barbu est apparu et nous a survolé ! Un moment suspendu.
Et nous savons qu une petite bière nous attend à l'arrivée ça motive la petite troupe !

Un grand merci à Christine pour l organisation , pour avoir eu le courage d' amener des débutants en rando alpine .


19 juillet -  Via ferrata de Yves Pollet Villard à la Clusaz proposée par Thomas

La météo nous oblige à nous lever tôt ( encore  ! ) Si nous voulons sortir de la via avant la pluie.
Malgré les jambes un peu raides de la veille ( en tous cas pour moi) on arrive à 7h sur le départ. Une via ferrata cotée D, assez traversante avec quelques montées verticales. La traversée est assez fluide, tout va bien ! Enfin... jusqu'à la fin où 2 chemins s offrent à nous, à gauche un escalier de métal accroché à la paroi verticale avec un " léger" dévers ne m'inspire pas vraiment et à droite un chemin disons classique. Mais bien sûr aucune hésitation pour le groupe nous prenons à gauche....


Ce passage fut difficile pour moi par manque de technique et de force dans les bras ( si si quand même un peu ...) mais assez tranquille pour le reste du groupe. Grâce à Thomas et un petit coup de pouce enfin de fesses ???? de Manu l’obstacle est franchi !
Cueillette de myrtilles sur le chemin du retour pour faire une tarte ou du moins un dessert car le vent se lève nous préférons ne pas nous attarder et nous avons bien fait !
La pluie commence à tomber légèrement lorsque nous remontons en voiture. Une pause s’impose à la ferme pour achat de reblochons, tomes et saucissons...

Merci à Thomas pour sa patience et à Manu pour le petit coup de pouce.

Tania

 

Dimanche 20 juillet : Trou de la Mouche et Tête de Pelouse

Le réveil est matinal, le petit-déjeuner agréable, on boit plusieurs cafés sur le Butagaz de Fred et Virginie. Certains se sont levés plus tôt pour aller au vide-grenier local et acheter un torréfacteur de café fonctionnant au bois, ce qui cause l’enchantement de toute la bande, c’était exactement ce qui manquait pour être plus heureux. 

Beau ciel bleu au départ du parking des Confins, et nous montons lentement, à l'ombre, par la Combe de Paccaly. Il fait frais, les discussions vont bon train, l'humeur du groupe est bonne. Nous croisons quelques chèvres alpines qui posent pour la photo. La vue est magnifique, en particulier sur les deux cimes grimpées l'avant-veille. La montée devient rude, très pierreuse, on économise son souffle, même Manu a arrêté de débiter des bêtises. Il n'y a pas grand-monde lorsque l'on arrive à un replat d'où nous avons une vue directe sur le Trou de la Mouche, notre destination. L'ascension continue dans le pierrier une centaine de mètres, puis l'on arrive à cette arche percée, but de nos efforts. Nous avons gravi 900 mètres et faisons une pause à l'ombre du caillou, l'occasion de prendre quelques jolies photos, souffler un peu et recommencer à dire des idioties pour certains.

Le prochain sommet en ligne de mire, on entame des virages dans une descente raide, et après 200 mètres bien verticaux, ce sont 300 mètres de montée dans des cailloux instables qui nous font suer et haleter. Le rythme est très lent et l'effort intense, mais le paysage en vaut nettement la peine ! À l'image du Mont Blanc, la tête dans les nuages, la météo se couvre et le vent se lève légèrement lorsque nous arrivons au sommet rocailleux de la bien mal nommée Tête de Pelouse. Pas un brin d’herbe, le sommet est un immense amas de cailloux et autres pierres plates. De grands oiseaux nous survolent et le diagnostic est divisé: gypaètes, vautours ? Dent Percée, Mont Blanc, Trou de la Mouche et chaîne des Aravis, la vue est splendide.

Le vent au sommet nous pousse à descendre vingt minutes jusqu'à un grand replat herbeux, où l'on s'installe pour casser la croûte. Le soleil est caché, il y a un peu de vent, tout le monde enfile sa polaire, mais ce passage gris n'entame pas l'humeur de la troupe. Après cette pause-déjeuner trop courte au goût de certains qui n'ont pas le temps d'avaler leurs trois portions, tout le monde repart en gardant la polaire, le vent continue et la pente est furieusement raide. Le soleil revient, ne cesse de jouer avec les nuages, ponctue notre descente tranquille et pierreuse.

Pas fâchés d’arriver en bas après 800m de descente, nous nous disons au revoir au parking où la journée a commencé, et chacun repart vers sa vie en-dehors de la montagne, jusqu’au prochain week-end !

Hugo