Carnet de route
Randonnée à Göschenen
Le 25/06/2022 par Bertand Oudet
Après un départ vers 16 h nous nous retrouvons sous la grisaille au joli petit camping de Goschenen dans le canton d’Uri à 1535 m d’altitude au pied du lac de retenue Goscheneralpsee. Camping paisible au confort spartiate mais largement suffisant pour « l’aventurier » que je suis !
Samedi, Christine C. en encadrante avisée a commandé un soleil radieux . Direction la Dammahutte pour un dénivelé de 1140m et 15 km de marche. Au pont (1805 m) notre groupe se sépare Manu et Christine V. signent une décharge « en bonne et due forme » pour emprunter un sentier avec une via ferrata, les autres empruntent la voie classique. Nous nous retrouvons à la Dammahutte (2436m) avec une magnifique vue sur un immense cirque glaciaire. Ce petit refuge de 20 places est tenu par un couple très sympathique qui parle français ( oui on en trouve quelques uns…) et qui nous informe sur les randonnées possibles. Le retour se fait par le sentier panoramique et l’autre rive du lac. A notre arrivée le camping s était rempli comme un œuf ! Après un bain dans la rivière glacée pour certains (bravo) et un « goûter apéritif dinatoire » tout le monde au lit à la nuit tombante.
Dimanche, lever à 7h suivi d’un malheureux coup de klaxon de ma part qui a certainement irrité mes amis Suisses. Nous quittons le camping sous un soleil voilé pour le parking de Grit à 1200m situé à quelques kilomètres. Objectif : Salbitbrucke, un pont népalais de 90 m de long et vertigineux reliant les cabanes de Salbit et de Voralp. L’ascension débute par un sentier bien aménagé en forêt pour atteindre Regliberg puis le petit refuge de Salbithutte . Nous poursuivons via la voie alpine au pied des impressionnantes tours de granit de Salbitschijen un site d’escalade renommé qui a rappelé des souvenirs à Christine C. Seules les filles atteindront le pont .Une fois encore le sexe faible fût le plus fort…. Pour ma part le tracé avant le pont passait à mon goût un peu près du vide mais je serais un traceur trop prudent au désespoir de beaucoup. L’heure et la méteo n’ont pas permis aux courageuses d’atteindre l’emplacement du bivouac ,nous regagnons les voitures par un autre itinéraire plus sauvage.
Retour à Belfort juste avant les gros orages. Le retour retardé par un accident sur l’autoroute, Sylvie aurait souhaité mettre à profit cette halte imposée pour repartir en balade.Trop forte !!
Merci beaucoup Christine C. pour ce we sans une goutte. Non il ne pleut pas toujours quand tu organises.
Que la Suisse est belle !!






