Carnet de route

Le paradis Suisse en sortie promo

Le 08/02/2024 par CHARTON Christelle

Premier week-end en immersion au club.
Raquettes ou skis de rando, il faut choisir. J'opte pour les raquettes que j'ai pu expérimentées un peu.
Rdv à 6h45. Nous sommes une quarantaine.Tous à l'heure et motivés. Départ à 7h pour trouver la neige dans l'Oberland Suisse. A peine arrivés, les affaires déchargées, les muscles s'échauffent dans un chemin raide en direction du gîte. Pique nique avant de se répartir en 2 groupes.
Emmanuel emmène le groupe "raquettes" à travers plaine, forêt et sommets enneigés. Un grand ciel bleu, de beaux paysages, de quoi reprendre son souffle après la dernière montée bien sportive. Un petit groupe nous a attendus plus bas aux abords d'un chalet. Il est temps de redescendre. Nous arrivons à la tombée de la nuit. Le groupe "skis de rando" est déjà là. Nous prenons possession des chambres. Malgré l'heure, impossible de faire l'impasse sur le goûter préparé par Claude et Christine. Merci à elles pour ces crêpes moelleuses et délicieuses. Une bonne douche revigorante et c'est déjà l'heure de l'apéro.
On ne manque de rien, le repas est copieux (Mont d'or, PDT, salade verte, saucisses de Montbéliard) et bien arrosé, en ce qui me  concerne !
Fred a prévu la sono. S'en suit une ambiance " boîte de nuit", années 80...on danse jusqu'au bout de la nuit.

Réveil le dimanche matin à 7h, dur dur !
Petit déjeuner convivial, chacun participe au ménage. Il est temps de quitter le gîte pour déposer les affaires au bus.
Les premières courbatures se font sentir, aujourd'hui, cela sera tranquille....c' est sans compter sur le parcours concocté par Manu !!
Raquettes "chaussées " à l'envers: merci à Lionel, serre fil, pour sa patience et ses encouragements. Finalement, on est plusieurs à aller jusqu'à la crête. Météo favorable, déconnexion garantie !
Après un repas au soleil, au milieu de la montagne, erreur de parcours, un peu de stress, de fatigue et de lassitude, la descente est engagée.
Le groupe et l' encadrement m'aident à me surpasser.

Fin de journée, fin de week-end, retour au bus, fatiguée, enjouée et, au final, heureuse de ce bon week-end...à refaire !

Quelques compléments concernant le ski de randonnée (Joëlle Froidurot) :

L’arrivée au chalet a déjà été narrée par Christelle, elle n’est pas différente pour les skieurs ou les raquetteurs. Un grand merci à Jean-Christophe qui a embarqué à bord de sa voiture nos chaussures de ski : cela nous évite de parcourir les 150 m de dénivelé qui sépare la route de notre hébergement avec les chaussures de ski aux pieds !

Après le pique nique nous abandonnons les raquetteurs. C’est les skis sur le dos que nous grimpons dans les prés au-dessus du chalet les 400m de dénivelé menant à un téléski. Des pioches nous attendent : pour la plupart d’entre nous, la montée à deux sur cet appareil ravive de mauvais souvenirs, et à juste titre, car nous sommes plusieurs à monter sur une seule jambe, l’autre étant coincée sur celle de notre voisin, aïe ????  ! Arrivés en haut, on se compte : zut ???? il manque deux personnes, les deux copains de Fred G. ! C’est alors qu’on les voit arriver, ils n'ont pas payé la remontée du coup????, le perchman les a laissés monter pour qu’ils rattrapent « les français » !

On va enfin pouvoir vraiment attaquer le ski : après une courte descente sur une piste gelée, nous pouvons mettre les peaux et monter quasiment jusqu’au petit sommet local : l’Elsighorn( 2200m environ). L’itinéraire sur lequel nous évoluons est très vallonné et clairsemé de sapins qui lui donne un charme indéniable. La vue sur la vallée depuis le haut de la falaise est impressionnante. Mais il est temps de redescendre . Neige souple, pas regelée après un après midi au soleil et pas un chat puisque nous sommes les derniers. Loin d'être désagréable. La dernière partie de la descente se déroule dans une petite gorge avec de la neige gelée : moins rigolo ! Arrivée à Elsigbach sur le parking d’un petit téléphérique vintage à souhait : on replonge 50 ans en arrière. Retour au chalet via la route avec les skis sur le dos : ce n’est pas le meilleur moment de la journée ! Mais le goûter, la douche puis l’apéro ont tôt fait de nous le faire oublier.

Dimanche est un autre jour : nous attaquons la rando par une montée en télésiège avant de redescendre jusqu’à Bergläger où nous chaussons les peaux pour monter dans le fond du vallon jusqu’au sommet d’un autre télésiège ( Rägeboldshore). Pique nique au soleil vers une bergerie : le paysage est bucolique ! La neige colle alors que nous passons au soleil et beaucoup d’entre nous se battent avec des sabots sous les skis. Petit bonheur à la descente par le vallon de montée : une fiche couche de poudreuse recouvre un support assez dur. Alain nous guide de main de maître dans le dédale des creux et des bosses. Les choses se compliquent une fois notre point de départ atteint car il faut regagner la station et la piste le permettant est fermée, et pour cause : la neige est carrément absente par endroits et nous alterneeons chaussage et déchaussage/portage. Le rendez vous était donné à 15h au parking, on y arrive seulement vers ….16h ! Les raquetteurs, déjà dans le bus, ont été obligé de prendre leur mal en patience.