Carnet de route

Cannelures et oeufs de Paques.
Le 08/04/2023 par Jérôme COVELIERS
Cette fois-ci, on y va!
Après deux séances à l'abri des intempéries, au gymnase du Cuvier, il est temps de se mesurer aux grands voies classiques de la région.
La 1ere séance en salle avait été nécessaire pour apprendre la théorie et la pratique correspondante. La 2eme, un peu forcée par la météo, mais pas inutile. Et avec un peu d'imagination, on avait réussi à caler des longueurs qui s'enchaînent sur le mur du Cuvier. Mais il est temps de reproduire tous ces acquis sur du calcaire. C'est quand même plus intéressant !
Le rdv covoiturage est à la douane de Boncourt pour ce samedi pascal. J'ai l'impression de boucler la boucle. Il y a quatre ans, c'est Mathieu BLAIN qui nous emmenait à Grandval pour une première voie de plusieurs longueurs. Quelques stages après, à mon tour de passer le relai.
La voie de la cigale s'y prête bien. 6 longueurs dans du rocher sain, un équipement bien en place, avec quelques subtilités, et des cotations d'escalade max 5c, 5a obligé.
C'est une classique souvent prisée, et je compte bien sur la météo timide pour bénéficier d'un peu de tranquilité, et avoir le loisir de l'occuper à 4 cordées aujourd'hui. Le thermomètre affiche 10 degrés, et la neige de la veille est encore bien visible sur les hauteurs de Moutier.
6 cafistes découvrent les lieux : Julie, Gwenaël, Thomas, Pierre, Lionel et Clara. Adrien co-encadre. On réparti ce petit monde en 4 cordées autonomes, ce qui permet d'organiser le matériel en adéquation. On sent qu'ils ont faim, les néophytes! La marche d'approche est avalée par le rythme de Thomas et Julie.
Les longueurs s'enchainent ensuite, grimpées pratiquement en réversible par tous, avec des variantes de parcours plus ou moins maitrisées. Mais un relai est toujours au bout ! La L4 et ces cannelures reste la plus belle. De quoi mettre des friends de partout. Je ferme pour ma part la marche, encordée avec Clara, qui a le plaisir de découvrir dans le pas dur de la voie les plaisirs de l'artif, à l'aide de la sangle laissée en place par Adrien. Du bas, je me marre et je l'encourage. Une fois mon tour de grimper, je me demande comment Adrien a fait pour passer ça en chaussures d'approche !
Une fois en haut, après 5h de course, on est récompensé par les oeufs en chocolat que Gwenaël et Thomas ont pris soin de cacher. Le débrief me confirme que tout le monde, moi inclus, a pris du plaisir à la sortie. Le dernier relais arraché à même permis à tous d'appliquer les leçons du Cuvier.
Un bon point!
RDV pour juin, et la prochaine sortie, cette fois ci sur le granit Vosgien.